Un risque en matière de santé et un impact sur la biodiversité

La présence du frelon asiatique n’est pas sans conséquences pour l’homme et l’environnement : de plus en plus de nids sont érigés à moins de deux mètres du sol et le risque d’accident lié à la chute d’un nid situé en hauteur augmente. Avec près de 100.000 insectes mangés par nid chaque saison, celui-ci joue par ailleurs un rôle néfaste sur la biodiversité et l’activité apicole. Au vu de ce contexte et des inquiétudes de la population à cet égard, Etterbeek a élaboré, via son service Transition écologique et en collaboration avec le Groupe F* (un cercle de spécialistes mobilisés autour du thème du frelon asiatique), un plan ambitieux de gestion du frelon asiatique.

Une soirée pour s’informer et s’impliquer

Pour présenter cette stratégie aux habitants et aborder avec eux les actions à mener à ce niveau, la commune organise une réunion d’information le mardi 15 avril, à 19h dans la salle du Conseil de l’hôtel communal (31/1 avenue des Casernes). Cette séance permettra au public d'échanger avec des spécialistes sur l'impact du frelon asiatique, les modes de piégeages éprouvés (et sans danger) et la façon dont chacun peut contribuer pour limiter sa prolifération. Les personnes ce soir-là intéressées de participer aux opérations de piégeage se verront offrir un couvercle spécial muni de trous sélectifs, de taille standard et adapté à la plupart des contenants domestiques.

Une stratégie efficace, simple et peu coûteuse

Le frelon asiatique se multiplie car il n’a pas ou peu de compétiteurs, ni de prédateurs naturels pour le réguler. Il est toutefois possible d’agir en début de saison pour limiter la propagation des nids en piégeant les fondatrices. La méthode consiste à déposer un appât (grenadine, bière, vin blanc...) sur une éponge au fond d’un bocal ensuite refermé avec un couvercle spécial muni de trous, dont la taille leur permet d’entrer mais pas de sortir. Les plus petits insectes, non visés par le dispositif, peuvent quant à eux sortir du piège, l’éponge leur évitant ici la noyade (il est en effet essentiel d’avoir un impact moins négatif que le frelon lui-même sur la biodiversité).

Un soutien aussi offert au rucher des Jardins Participatifs

Pour protéger les colonies d’abeilles de la prédation du frelon asiatique, il est conseillé de placer des muselières-piège à l’entrée des ruches, qui fonctionnent sur un principe similaire à celui des couvercles à trous sélectifs. Pour soutenir l’apiculteur chargé de la gestion du rucher des Jardins Participatifs, la commune a donc aussi prévu de faire l’acquisition de trois de ces dispositifs.