Une mobilisation citoyenne

Lors de cette réunion, 62 pièges* ont été offerts aux personnes désirant participer au piégeage. 87 % des participants ont attribué une note de 4 à 5/5 à la campagne. Au total, 17 fondatrices ont été capturées et éliminées, soit 12 de plus qu’en 2024 (5). C’est un bon début, même si Etterbeek reste derrière d’autres entités comme Woluwe-Saint-Pierre ou Uccle, plus grandes et expérimentées. 100% des sondés se sont dits satisfaits des instructions reçues concernant l’utilisation des pièges (simples, compréhensibles, etc.), 36% d’entre eux ayant toutefois trouvé le processus d’enregistrement des captures compliqué.

*Des couvercle munis de trous sélectifs, de taille standard et adaptés à la plupart des contenants domestiques, dans lesquels on place un appât (grenadine, bière et vin blanc à parts égales). Piégés à l’intérieur du dispositif, les frelons ne peuvent plus en sortir tandis que les plus petits insectes peuvent entrer et sortir librement.

Des résultats modestes à relativiser

Dans l’ensemble, cette première campagne de piégeage des fondatrices à Etterbeek s’est donc bien déroulée. Même si son impact semble modeste, il s’agit d’une première édition et l’action a tout de même permis d’éviter un à deux nids. Pour rappel, outre les risques en matière de santé publique, chaque nid de frelon asiatique dévore près de 100.000 insectes par saison, ce qui représente un véritable fléau pour la biodiversité et l’activité apicole. Le service Transition écologique, aux manettes lors de cette campagne, remercie donc l’ensemble des participants pour leur investissement.

Des points à améliorer

Cette première campagne de piégeage à Etterbeek – une opération devant idéalement démarrer au début du printemps et durer 9 semaines – a été lancée assez tard et n’a couru que 6 semaines. Ce point sera bien sûr amélioré l’an prochain, ce qui n’a toutefois pas empêché la commune de recevoir les félicitations du Groupe F – un cercle de spécialistes mobilisés autour du thème du frelon asiatique – pour cette première édition réussie.

Et maintenant, on fait quoi ?

À présent, le moment est venu d’observer les lieux où des nids auraient malgré tout pu se former (nichoirs, abris de jardin, etc.) afin de les signaler pour qu’ils soient neutralisés avant de passer au stade de nid secondaire et/ou de nécessiter l’intervention de professionnels. Un formulaire spécifique sera prochainement disponible sur notre site web pour effectuer vos signalements.